l'Équilibre règne sur le déséquilibre

Équilibre et déséquilibre sont deux notions qui se complètent, l’une n’existerait pas sans l’autre. 

C’est par l’analogie de ces deux pôles que l’équilibriste parvient à user de la force générée par cette opposition. 

L’Équilibre se nourrit du déséquilibre, le déséquilibre est au service de l’équilibre. 

Car, et c’est là la preuve formelle de l’existence d’un Ordre Divin, le Cosmos renouvelle le miracle de son existence perpétuellement. On y trouve des Lois (physiques et métaphysiques), un ordre et des cycles qui forment un tout cohérent. 

L’Équilibre, par décret Divin, a été choisit pour régner en maître sur le déséquilibre qui n'est que temporaire.

Évoluer

Pour gravir une marche, il faut quitter la plus basse pour venir se poser sur celle qui est au dessus de notre pied d'appui.

Analogiquement, pour évoluer, il faut qu'une chose cesse pour accéder à une nouvelle. Celui qui chemine, doit être prêt à lâcher toutes ses limitations, ses préjugés, ses peurs et ses émotions sclérosantes. L'homme a appris à s'accrocher à ses illusions, plutôt qu'à la vérité.

Pourtant, il doit être prêt, à chaque instant, à transcender le moment, ou pour être plus précis, la conscience qu'il a du moment. Adapter le moment à la vérité, plutôt qu'adapter la vérité au moment. 

Oui, le langage spirituel (analogique) est un langage abstrait, difficile et peu compréhensible. C'est parce que nos points de références sont dans l'intellect, parce que nos références sociales et cultuelles placent nos intérêts dans la quête de la richesse temporelle, et non celle qui est intemporelle et qui se retrouvent dans les vertus de l'âme. L'intellect a son rôle à jouer, mais il lui faut se mettre au service de la Foi. 

Pas une Foi aveugle, mais une Foi raisonnable. La raison, seule et livrée à elle même, est une ruine de l'âme, qu'il suffise à chacun pour s'en convaincre, d'observer à quoi en est rendu l'humanité par l'utilisation de sa petite raison sans perspective. L'homme dans sa logique étrange est prêt à déshonorer le travail de ses ancêtres tout en laissant la terre qui l'a vu naître en un état déplorable pour ses enfants.

Ceci pour dire, que pour changer, évoluer, il faut garder le cap sur l'étoile de son esprit, ne pas en dévier. Avec Persévérance à nos côtés, nous sommes assurés de nous forger un chemin qui nous mènera à l'avenir choisit par nos pensées les plus intimes. 

Certains ont pour ambitions d'être heureux dans cette vie, et d'autres, de reconquérir l'éternité d'où leurs âmes sont issues à travers la pratique de la Sagesse. Et vous ?

La Puissance de l'Identification

La puissance de l'identification est indéniable et, en un sens, magique...

Qu'il suffise à voir comme l'on peut être absorbé par un livre ou par un film jusqu'à ressentir les émotions du ou des protagonistes. Si l'on y réfléchit bien, ce support a provoqué chez nous une émotion qui est autant intellectuelle, que physique. 

N'est ce pas cela la magie ? Avoir le pouvoir d'influer sur soi ou les autres de manières que l'on penserait de prime abord indirectes ?

Il est un axiome égyptien contenu dans les Tablettes de Thoth qui dit que "l'homme ne devient que ce qu'il pense." Afin de bien saisir la puissance de cet axiome, il faut comprendre que chaque actions, émotions ou réflexions a d'abord été une pensée. De la même manière, lorsqu'une personne est en colère, parce qu'elle tombe dans un embouteillage par exemple, ce qui différencie la personne calme de la personne colérique est simplement l'identification à l'énergie-pensée qu'est la colère.

C'est pourquoi l'on devrait apprendre dans un premier temps à prendre de la distance envers les émotions qui nous traversent, afin d'avoir le choix de s'identifier ou non à cette émotion. Bien souvent, les personnes subissent l'émotion plutôt qu'ils ne la choisissent volontairement.

Tout cela provient du pouvoir de l'identification.

C'est aussi ce qui permet aux grand sages de dire qu'ils ne sont plus identifiés à leur enveloppe corporelle, mais à leur âme ou au principe Divin. Ils ont dépassé leur identification à la forme, pour s'identifier au sans forme, à l'esprit.

Il y a plusieurs étapes afin de développer le pouvoir de l'identification, premièrement il faut accuser réception d'une pensée, prenons par exemple: "l'homme ne devient que ce qu'il pense". Si cette phrase vous est compréhensible et vous paraît intellectuellement juste, elle est acceptée par votre conscience. 

On peut passer à la seconde étape, qui est la mise en pratique volontaire. Il faut pouvoir jauger de la véracité de cette phrase par soi-même en multipliant les expériences directes venant confirmer celle-ci. Ainsi, savoir que "l'homme ne devient que ce qu'il pense", deviendra une connaissance intérieure et donc, une partie de vous... 

Ensuite, vous devrez pratiquer ce qu'implique cette phrase dans toutes les plus petites occasions qui se présenteront à vous. Vous deviendrez alors un représentant actif de cette vérité, un exemple en somme. C'est à ce moment que la connaissance intérieure s'approfondit, s'épanouit, jusqu'à devenir sagesse.

Si vous comprenez bien ce principe, vous pourrez saisir que si l'homme est capable de se constituer un corpus de pensée tendant vers l'intemporel et l'universel et de s'y identifier avec rigueur et rectitude, alors il devient lui même ces qualités et attributs. Mais cela suppose, et il faut insister là dessus, de dépasser la simple compréhension intellectuelle et de vivre en conformité avec ces vérités et par voie de conséquence, de les rayonner pour les autres. Cela suppose d'adhérer aux pensées que l'on se choisit et de reconquérir sa liberté par l'exercice de sa volonté. Ceci est impossible pour les personnes qui sont totalement identifiées à la normalité illusoire ambiante. 

Il faut avoir la foi puissante que cela est possible et que celle ci repose sur la raison venant confirmer par l'expérience l'intuition qu'a eu la foi.

Il est clair, que l'on ne peut pas transcender toutes nos limitations d'un coup d'un seul. Cela se fait progressivement et à force de rigueur et de travail. Confucius disait: "Au tir à l'arc, qu'importe la cible, seul compte la rectitude du geste". Ce qui signifie qu'il ne faut pas se fixer un but, de toute manière égotique, mais vivre en conformité avec nos convictions et ce à quoi l'on souhaite adhérer et s'identifier. Il faut donc les appliquer avec rigueur et rectitude du geste, en avançant pas à pas, ce qui permettra de soulever les voiles de nos illusions les uns après les autres.

Maitrise et connaissance

L'énergie précède la pensée. 

La connaissance de soi passe par le contrôle de ses pensées, ce qui revient à maitriser l'énergie. 

La base de cette maitrise est de comprendre que l'on observe la forme d'une pensée, (sensation, émotion, réflexion etc...) mais que nous ne sommes pas cette pensée. 

Si l'on souhaite étendre sa conscience, il faut donc accorder toute son attention, à ce qui n'a pas de forme, l'énergie, plutôt qu'à son apparence, la pensée-forme. 

Cela ne peut s'effectuer que dans le cadre d'un volontaire effort constant, afin de ne plus s'identifier aux éphémères apparences, mais à l'énergie, qui a la particularité d'être éternelle.

"Le tao est vide 

Jamais l'usage ne le remplit. 

Gouffre sans fond 

Il est l'origine

De la multitude des êtres et des choses.

Il émousse ce qui tranche 

Démêle les noeuds. 

Discerne dans la lumière 

Assemble ce qui, poussière, se disperse.

D'une profondeur invisible 

Il est là 

Enfant de l'inconnu 

Ancêtre des dieux."

Lao Tseu

La Foi et le doute

Chaque moment de doute, renferme potentiellement les graines d'une révélation. 

Ne pas dévier du cap que l'on s'est fixé, luttant avec abnégation contre les vents émotionnels générés par le doute, permet d'activer et de vitaliser les graines contenues dans celui-ci, permettant ainsi à la fleur de la révélation de s'épanouir. 

La magie de l’opération, faisant passer de la graine à la fleur, sera révélée à la conscience qui est restée attentive d’un bout à l’autre des différentes opérations de transformation.

La transmutation

Le quêteur de vérités doit apprendre à volontairement taire ce qu'il pense être afin d’être en capacité de percevoir intuitivement les vérités profondes et intemporelles le constituant.

Faire en sorte de ne jamais plus s’identifier à ses vieux oripeaux, pour se revêtir entièrement des lumières de la révélation est une condition indispensable afin de vivre en conformité avec celles-ci.

Verbe vivant, premières étapes

Concrètement, comment ça se passe la pratique du verbe vivant ?

La pratique du verbe vivant est le propre d’une conscience qui parvient à aligner ses pensées sur la plus haute tonalité vibratoire du corps spirituel. Du haut de ce point focal, lui faisant voir les Principes cachés derrière les causes, celle-ci doit s’astreindre à débarrasser son verbe de toutes scories émotionnelles ou déformations intellectuelles venant entraver la justesse et les vertus (Force, Prudence, Justice et Tempérance) que concentre sa pensée.

Pour celui ou celle qui souhaiterait commencer à s’aventurer dans cette pratique, il faut, comme toujours, commencer par accomplir le plus facile, afin de parvenir au plus difficile. Dans un premier temps il convient d’accorder une profonde attention à nos paroles et écrits, il faut penser et réfléchir à deux fois à ce que l’on souhaite dire afin de déterminer si ce que nous nous apprêtons à dire ou faire est du domaine du superflu, du nécessaire ou de l’essentiel.

Il faut donc s’entrainer constamment à penser véritablement ce que l’on écrit, ne pas dire une chose en pensant l’inverse, c’est ce que la sagesse commune a traduit par «tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler».
Pour ce faire, il faut donc s’entrainer avec pour principe: Rigueur et rectitude du geste. Il serait vain de penser parvenir à l’excellence du verbe vivant du jour au lendemain. Ce principe est admirablement synthétisé par Confucius dans sa phrase: «Au tir à l’arc, qu’importe la cible, seule compte la rectitude du geste». C’est donc par la répétition des efforts que nous deviendrons de plus en plus efficace.

Le temps de gestation que nous accordons dans la formulation que l’on souhaite faire s’apparente à la méditation. En effet, celui qui s’engage dans cette voie crée un espace entre lui et ses pensées lui permettant de mesurer dans les plus fines balances les influences des corps inférieurs avec pour bénéfice de pouvoir choisir ce qu’il incorporera ou non dans son verbe. Cela permet aussi de se débarrasser d’une impulsivité qui peut être nocive autant pour le receveur que pour le transmetteur.

L’étape supérieure consiste à percevoir ses pensées non plus intellectuellement ou émotionnellement, mais comme des énergies venant impacter la conscience. Ces énergies peuvent être imaginées comme des oeufs, contenant en germes de profondes arborescences lorsque l’on médite dessus, autant en mots, en émotions, en réflexions, qu’en sons, en odeur etc...

Chaque pensée que nous recevons est avant tout une énergie et ce n'est que notre focalisation de conscience dans le corps émotico-intellectuel qui nous fait oublier cette réalité.

Mais il y a quand même beaucoup du travail avant d’en arriver là, car cela nécessite que la méditation soit devenue comme une seconde nature et qu’elle soit aussi simple à obtenir que l’est la réflexion intellectuelle pour la plupart d’entre nous. La méditation est le mode de pensée émanant du corps spirituel, tout comme la réflexion est celle du corps intellectuel.

Le Verbe vivant

Sur le Principe de la Trinité, l’on distingue le verbe vivant employé par le Sage, du verbe mort employé par le profane. Le verbe vivant est généré par une pensée alignée sur les Principes universels, intemporels et immuables de l’univers. Le profane, lui, aligne sa pensée sur les causes ou leurs effets, déclinaisons sur les plans inférieurs des Principes. Son verbe est donc considéré comme mort car il n’est plus relié à la Source.

Ceux qui souhaitent recevoir les nourritures de l’esprit ont besoin d’entendre et d’assimiler un verbe vivant. On peut trouver une allégorie correspondante dans la Bible lorsque Jésus divise le pain qui est ici la parole de l’esprit, ou le verbe vivant, afin de l’offrir à toutes les personnes qui étaient venues en quête de nourritures spirituelles.

Principes > Causes > Effets
Énergie > Pensée > Forme

L'Énergie provient bien des Principes, c'est pourquoi le verbe vivant, pour une conscience qui ferait l'effort de l'assimiler par une mise en pratique rigoureuse, est fécondant et non polluant, à l'inverse du verbe mort, qui, lui, est polluant et encombre la conscience inutilement par les parasites émotionnels et égotiques qu'il engendre.

Il n'est pas surprenant, qu'aujourd'hui la pollution soit généralisée, à tous les niveaux. Pollution de l'environnement sonore, visuel, naturel, corporel et cognitif.
Ceci est le propre d'une civilisation déconnectée des Principes, correspondant à l'Age de Fer dit aussi Kali Yuga.

La Clef trinitaire

Voici quelques exemples de triptyque que l’on peut discerner avec l'aide de la clef trinitaire. 

Donnés ici dans leur sens de manifestations, avec l’aspect le plus subtil en premier et le plus épais en troisième position. Donc, du plus intemporel, au plus temporel:

Providence > Conscience > Destin
Esprit > Âme > Corps

Énergie > Pensée > Forme.

Principe > Qualité > Fonction.

Lois > Causes > Conséquences.

Volonté > Amour/Sagesse > Intelligence Active.

Mental > Astral > Physique.

Méditation > Émotion/Réflexion > Sensation.

Intuition > Intellect > Instinct.
Etc...

Le Sage s'évertue donc à séparer l'Essence de la substance. À reconnaître les phénomènes sous leurs aspects les plus subtiles, leur ayant donné naissance. C'est une des raisons pour lesquelles nous appelons les sages, les médecins de l'âme. 

Le Devin, ne fait rien d'autre que de reconnaître les Principes latent d'une situation afin d'en déterminer les causes, puis les conséquences. Ainsi, le Principe du Feu préexiste avant que les conditions(causes) de sa manifestation soient réunis(conséquences).

La reconnaissance de la pyramide de manifestation est donc très importante dans l'étude philosophique. Il y a correspondance entre le bas et le haut, sans être similitude...

"Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Et ce qui est en haut est comme ce qui en bas, pour réaliser les miracles d'une seule chose."

Hermès Trismégiste 

Le repentir et ses fruits

Savoir reconnaître ses torts, petits et grands, et agir en fonction, permet à l'énergie subtile qu'est l'Humilité de venir nous aider dans notre volonté de bien. 

Le repentir sincère ouvre la porte de la rédemption, qu'il faudra alors franchir volontairement et consciemment, sans cela, le repentir seul ne donnera pas les fruits salutaires dont il est porteur en germes.

Retour à la Source

Aujourd'hui, on voudrait nous faire croire que le développement de la conscience spirituelle s’apparente à se laisser glisser vers la mer, comme sur un long fleuve tranquille. 

En vérité, l’image la plus juste est plutôt celle du saumon qui remonte torrents et rivières agitées afin de retourner à la Source qui l’a vu naître.

Le Bien

Le Divin Créateur, dans son incommensurable mansuétude, a déclaré que celui qui cherche volontairement le Bien, le cherche Lui, et ainsi prend conscience de sa divine filiation, lui octroyant les pouvoirs, liberté, droits et devoirs que suppose ce statut.

La cupidité engendre l'injustice humaine

OL LAND - Petit Journal - 08/10/2014 par disobey69

La cupidité humaine engendre des injustices proportionnelles à sa démesure. 

L'agriculteur Philippe Layat en fait les frais.
L'OL a décidé de construire un nouveau Stade.
La route de celui-ci passe par les terres de notre agriculteur. Celui-ci n'a jamais cédé en justice ces terres.
Cela n'a pas empêché l'OL de commencer les travaux, SUR SES TERRES, séparant son terrain en deux, violant son intimité, et surtout totalement illégalement et avec la complicité du Maire, du préfet, de la police, etc...
Je vous invite à signer la pétition de soutien, c'est par ce genre de petits gestes que l'on démontre notre solidarité et notre fraternité, devise de la nation.

Voici un message de soutien que vous pourrez lui envoyer pendant votre signature, si vous vous sentez en accord avec celui-ci.

"Votre situation est une injustice, ceci est un fait.

J'espère simplement que vous, Philippe Layat, ne prenez pas cette situation trop à coeur. Je m'explique: 

Notre monde est perverti comme vous le savez à un haut degré par la cupidité et la vanité des hommes. Des histoires comme la vôtre pullulent partout à la surface du globe et partout cela crée un combat entre ceux qui défendent les véritables valeurs humaines, et ceux qui défendent leur propre petits intérêts égocentriques. Entre ceux qui veulent servir l'utilité commune, et ceux qui veulent se faire servir par elle aux dépends des autres. Entre la Lumière, et la ruine de l'âme. 

Votre combat est un juste combat, mais dites vous, si vous le pouvez, que vous êtes aussi un instrument de la Providence. Votre histoire contribue à l'éveil des consciences, contribue à ce que les gens se manifestent au service de l'Ethique. 

Je souhaite vous témoigner tout mon soutien.

J'espère de tout coeur que vous ne souffrirez pas trop de cette histoire.
Pour cela, la meilleure manière que je connaisse est d'élever notre vision des choses dans la croyance et la compréhension d’une Divine Justice, on dit bien que le hasard est le petit dieu des ignorants. 

Les qualités de patience, de tolérance, de compréhension, de pardon, et d’amour, que vous saurez développer au travers de cette épreuve font parties des richesses que personne sur terre ou dans le ciel ne pourra venir vous voler. Je vous souhaite donc de voir aussi cet aspect la des choses.

Bien à vous."

Foi et Raison, une alliance fructueuse

Une foi raisonnable est une foi qui doute d'elle même. Elle deviendra vérité si elle est rejointe par la raison et l'expérience.

De l'Essence et des apparences

Nous avons en nous même la capacité de nous élever, de voir, de ressentir le miracle de la vie.
Car celle-ci, même si nous n'y faisons plus attention, est un miracle. C'est l'alchimie magique du Divin Créateur en action perpétuelle qui, par Son Verbe, Son Amour et Sa Sagesse, a fait que notre coeur bat, que nous respirons, que nous pensons et ressentons.

Nous sommes les héritiers de cette Sagesse et de cette Magie. Tout a été légué ! Mais nous l'avons oublié, notre conscience s'est éprise de notre forme physique délaissant l'Essence. Il nous faut, si tel est notre souhait sincère, quitter notre condition actuelle, dépasser la normalité ambiante illusoire et partir à la conquête de notre ignorance afin de la transmuter en Connaissance.

Rappelons nous que les choses vont toujours de l'Essence à la Forme. Les choses sont d'abord immatérielles avant de devenir matérielles. Par la suite, évertuons nous à reconnaitre l'Essence en toutes choses en accordant moins d'importance aux apparences. Alors nous commencerons à arpenter le sentier du Retour, emportant avec nous le précieux fruit de la Connaissance, la Conscience devenue Pierre Philosophale, Saint Graal des Sages.

Ce qui est temporel, épais et périssable fait partie des apparences, ce qui est intemporel, subtil et impérissable provient de l'Essence.

"Tu sépareras la terre du feu, le subtil du grossier, doucement, avec grande ingéniosité."

Hermès Trismégiste

Le mauvais pacte

Une conscience qui ne fait pas l'effort de volonté nécessaire en vue de se libérer du joug de l'ego, lui permet d'invoquer à ses côtés les démons du vice, troquant ainsi sa liberté contre un faux diplôme de maitrise en duplicité.

Autopilot

Le danger des philosophies New Âge, dans leurs invitations pernicieuses à "lâcher prise", à "laisser faire l'univers pour soi", à se "laisser porter par le moment présent", et autre phrases prônant le pilotage automatique, réside dans le fait que le chercheur non averti peut vite oublier que nous avons été pourvus du Libre Arbitre. 

Celui ci implique de développer Connaissance et sens du Discernement entre le Bien et le mal, entre l'évolution et l'involution, entre la Divine Providence et le Destin... 

Reconnaître le libre arbitre replace l'Homme dans son contexte et nous rappelle que nous avons toujours le choix. Voici la véritable liberté, notre droit inaliénable d'où découle aussi des devoirs et des responsabilités. 

Alors, à tous ceux qui voudraient avancer en mode pilote automatique, sachez que c'est le meilleur moyen de choisir la voie du "mal" qui n'est rien d'autre que la régression par absence de volonté dans l'exercice de son libre arbitre. 

L'évolution, elle, se mérite à force de rigueur, d'obstination, de rectitude du geste, d'effort, de sagesse et d'abnégation. La connaissance n'est pas un dû, mais une quête, et si il est vrai que nous détenons tous une part éternel et divine, il faut aussi savoir que nous reconquerrons les pouvoirs et capacités que suppose un tel état après et uniquement après avoir consciemment et patiemment forgé les qualités et les vertus que requiert leur utilisation.

Providence Conscience Destin

Le Destin c’est tout ce qui est du domaine de la causalité, une cause implique un effet et un effet engendre une cause. Le Destin est tel un ensemble de chaîne liant chaque individus dans une interminable suite d’action et de réaction. 

La Providence, elle, libère des chaines du Destin, elle permet de s’affranchir de ses propres limites de forme en recevant les lumières de la révélation. Celles-ci ne permettent pas d’enfreindre les lois de la causalité mais de s’établir sur un plan supérieur de Conscience.

Comme le supérieur domine l’inférieur, celui qui parvient à entrer dans le monde de la Providence influe sur son propre destin au lieu d’être manipulé par celui-ci. Entre le Destin et la Providence, il y a la Conscience, l’intermédiaire entre ces deux mondes. Elle nous permet de choisir librement entre la Providence ou le Destin. 

Celui qui souhaite se tourner vers la Providence doit adhérer volontairement et consciemment aux lois Divine, afin de recevoir intuitivement les lumières de la connaissance, qu’il devra faire l’effort d’assimiler. 

Celui qui souhaite entrer dans le monde du Destin n’a rien à faire, il y est déjà. 

La Providence est le domaine des anges, des Maitres et des consciences supérieur, le Destin est le repaire des démons, des manipulateurs et des consciences inférieures.

1- Providence

2- Conscience

3- Destin

Libre Arbitre

La possibilité d'être, nous offre un tel potentiel d'enrichissement, de joie, d'amour, de paix, et d'épanouissement, que le gâchis que nous en faisons est vertigineux... 

Nous préférons, car tout est choix, nous perdre dans le dédale de la normalité ambiante. Les richesses de l'esprit, s'obtiennent par la pratique volontaire et consciente des vertus, c'est pourquoi nous en avons si peur, cela demande de véritables efforts. 

Le vice, lui, n'est qu'absence de volonté, d'effort, d'abnégation et donc de sagesse. Ces lacunes donnent naissance à la société dans laquelle nous "vivons". Tant que nous ne parviendrons pas à combler ces lacunes, en commençant à notre propre niveau, nous ne pouvons espérer des changements évolutifs.

L'Homme sans valeur

L’image de l’homme accompli qui est la plus communément offerte par notre société est celle d’un homme financièrement stable, possédant une belle voiture, une belle maison, une belle femme, il a un beau cercle d’amis et participe à de belles fêtes. Cette beauté et cette richesse telles qu’elles nous sont présentées sont toujours matérielles. On ne présente jamais l’image d’un homme accompli par l’exercice de son libre arbitre, avec la sagesse et l’humilité que cela implique, cet homme se possède avant tout lui même et il est la source de sa beauté et de sa richesse qui proviennent de l’Esprit.

Les Trois Corps

Dans beaucoup de philosophie de par le monde, on divise l'homme en trois corps, bien qu'ils forment une unité: 

-Le corps physique:
siège des réactions instinctives et des réflexes, le côté animale, mammifère.

-Le corps intellectuel/émotionnel:
siège de la réflexion et des émotions, il est l'intermédiaire entre le côté animal et le côté Humain au sens noble du terme.

-Le corps spirituel:
siège de la méditation et de l'intuition, c'est le corps glorieux de l'Homme.

Le but de tout développement spirituel est de parvenir à aligner et stabiliser le point focal de notre conscience dans le corps spirituel, ceci permettant de ne plus être victime de ses plus bas instincts, de la logique étriqué de l'intellect et des émotions, gardant ainsi une claire vision des choses. Ceci, est simple à comprendre mais révèle tout le processus de purification nécessaire à ce travail. Car y arriver une fois ou deux est relativement facile, mais s'établir à chaque instant dans le corps le plus élevée que nous ayons requiert au moins les douze travaux d'Hercules, qui sont d'ailleurs une allégorie décrivant les étapes de ce processus. Par exemple, la victoire d'Hercule sur le lion s'apparente à dompter notre côté animal, qui deviendra alors un allié nous prêtant sa force. C'est pourquoi dans la mythologie il continue à porter la peau tout au long des épreuves suivantes.

La Source

Le Principe Primordial par division successive, passe de l'homogène à l'hétérogène. Apprendre à déceler ce qui est homogène, universel, et intemporel au travers de ce qui est hétérogène, relatif et temporel est la base de toute vision spirituelle, celle qui nous ramène vers nos origines contenues dans ce Premier Principe. Plus cette vision s'affine, et plus nous nous rapprochons en conscience de l'Eternel Moment Présent.

Introduction sur le chemin d'éveil

A l'image de l'esprit du peintre qui est dans sa création, sans être sa création. L'esprit du Divin Créateur est en chacun de nous, sans que nous ne soyons lui. 
La spiritualité, qui est le sens le plus élevé qu'on puisse donner à notre vie consistera à reconnaitre l'esprit immanent du Divin Créateur en soi.

Un vieil axiome dit que "l'Homme ne devient que ce qu'il pense".
Ainsi, reconnaitre l'Esprit immanent en soi, c'est accéder à la plus haute et la plus juste idée que l'on est capable de se créer à propos de Dieu. Ceci hors de toute idée préconçue, héritée, transmise, entendue ou lue, simplement par l'entremise de sa propre conscience fonctionnant avec les deux ailes permettant à l'homme d'accéder à la Connaissance: la Foi, et la Raison.

Car c'est par une Foi éclairée par la Raison que doit être entreprise la recherche de nos Origines. Dans l'antiquité on disait "le sage n'affirme rien qu'il ne puisse démontrer", aussi je suis convaincu que la spiritualité se doit d'être construite autour de ces deux axes que sont la Foi et la Raison. La Foi se vérifie par la Raison et la Raison étend son champ de réflexion par la Foi. L'une touche à l'impalpable, à l'infini, à l'éternel, l'autre traite des choses palpables, finies, et temporelles. Elles constituent les deux pôles opposés d'une même réalité et sont utiles à celui ou celle qui entreprend le chemin de l'Eveil.
Une foi raisonnable doute d'elle même, elle ne deviendra réalité que lorsqu'elle sera rejointe par la compréhension et l'expérience. C'est par l'entremise de notre Conscience que l'on parvient à l'analogie des contraires que génère l'opposition des pôles et par la suite, à transformer le plomb de notre pensée en or. 

Si nous avons tous les mêmes possibilités, nous ne les utilisons pas tous de la même manière, ce qui distingue le sage de l'ignorant sont les efforts constants effectués par le premier en vue d'élever sa vision sur le sens des réalités. Si accéder à plus de connaissances implique une plus grande liberté par l'activation de notre libre arbitre, cela implique aussi plus de responsabilités, car plus l'on sait et plus l'on peut mais cela ne veut pas dire que l'on doit tout se permettre. Respecter la Création dans son ensemble revient à respecter son Auteur et cela implique le développement des vertus si chères à tous les sages de toutes les époques et si universellement répandues au sein des religions.

Toutes nos religions pointent du doigt la lune, mais trop d'entre nous, regardons encore le doigt en pensant que c'est la lune. Prendre une religion au pied de la lettre ou presque c'est, outre le fait d'occulter sa propre faculté d'imagination, tomber dans la Foi aveugle et la déraison, pas très recommandé pour celui qui souhaite s'aventurer hors de la caverne de Platon.

Pour les plus cartésiens d'entre nous, qu'on se souvienne que la plupart de nos avancées technologiques ont été empruntées à la nature, et si il y a bien une chose où les scientifiques s'accordent, c'est "que la nature fait bien les choses". Aussi, comment ne pas reconnaitre une forme d'intelligence dans la nature de par les stratégies complexes élaborées par les plantes carnivores pour ne citer qu'elles. Comment ne pas voir l'harmonie et la beauté émanant d'un banc de poisson en mouvement, dans les rayures du tigre, dans le coucher du soleil, dans la danse nuptiales de certains animaux ?
Dès lors, si un ordre et une intelligence émergent de la nature, c'est bien que l'intelligence n'est pas que l'apanage de l'homme, mais provient de l'origine de l'univers. Comment, alors, croire encore qu'il n'y a aucun Principe Recteur, aucun Architecte, Dieu, ou le nom que l'on voudra bien donner, c'est rester très loin du simple bon sens. Tout porte à croire qu'il y a un ordre et un sens à tout ceci, et ce n'est pas parce que cette intelligence et cet ordre nous dépassent qu'ils n'existent pas et qu'ils ne méritent pas toute notre attention.

C'est ce que je vous invite à faire au travers de ce blog:
Faire attention, réfléchir et synthétiser à propos de cette réalité qui nous dépasse mais que nous pressentons. La bonne nouvelle c'est que nous naissons de cette réalité et que donc, les efforts à faire seront tendus vers la compréhension de notre nature profonde et de nos Origines.
Ce pourquoi dans l'antiquité, il était écrit sur le temple de Delphes:

"Connais-toi toi même et tu connaîtras l'univers et les dieux"