mercredi 14 octobre 2015

La prière du Petitou


Un apprenti-sage, un jour, parvint à converser avec Dieu, le Grand Tout. Voici les paroles qui ont été rapportés :

- Petitou : Salamalecs, tous les machins bidules et tout le tralala en vénération à toi Ô Grand Tout.

- T’es là ?…

Grand Tout : Et où veux-tu que je sois, banane ?…

Petitou : Bon voilà l’objet de ma requête vénérable ancien des jours : qu’est-ce qu’en est-il que l’on peut choisir d’être une fois quand qu’on est mort ?

Grand Tout : Indigence chronique tu peux formuler ta question avec un peu moins d’âneries, car sinon je ne pourrais pas faire autrement que de te répondre sur le même registre…

Petitou : Scuses moi infiniment beaucoup, Esprit du souffle divin, pour dire le vrai de ça ce qu’il en retourne dans notre questionnement, à nous les cavernicoles, c’est ceci : est-ce que nous pouvons librement choisir ce que nous pouvons devenir après notre vie terrestre ?

Grand Tout : C’est bien ce que je craignais, mais je ne pensais pas que vous en soyez encore à ce niveau sous-larvaire…

Petitou : Oui, mon incommensurable immensitude, mais pour nous ta réponse est d’une importance considérable, car après tu vas comprendre l’astuce…

Grand Tout : Holàla ! Je redoute le pire, et pourtant je ne suis pas facile à surprendre… Alors super mariole, la réponse que tu attends de moi est : après comme avant !

Petitou : Attends super génie cosmique, tu veux dire que nous aurons les mêmes possibilités de choix de devenir ou faire ce qui nous convient ?…

Grand Tout : Je n’ai pas dit autre chose, pensée chevrotante et bégayeuse !

Petitou : Alors, grande Unité indivisible, si après qu’on est mort, on décide de devenir des dieux on pourra réellement ?

Grand Tout : Absolument conjectureux déficient !

Petitou : Sans condition, grand ineffable donateur de tout plein de richesses ?

Grand Tout : Sans autres conditions que celles que vous connaissiez avant.

Petitou : Heuuu… Grand supérieur des hiérarchies divines, j’ai peur que ta réponse rende mon astuce foireuse, si c’est pas trop te demander tu peux me rappeler ces conditions…

Grand Tout : Lorsque c’est une évidence, mon coincé de la citrouille, c’est toujours trop me demander, mais comme je connais tes crispations atrophiques cérébrales, je te dirais que si vous avez été capable d’être des dieux avant, vous n’aurez aucune difficulté pour être des dieux après, puisque que pour l’être il suffit de le vouloir et surtout de le pouvoir, c’est simple à comprendre pourtant !

Petitou : Oui, mais alors supposons, horizon lumineux infini, qu’avant nous soyons, comme qui dirait juste un poil guignol, est-ce qu’après on peut quand même demander à devenir un dieu pour changer un peu ?… En supposant dans une supposition bien sûr…

Grand Tout : Je vois dans ta question toute ton astuce foireuse, intelligence en kit incomplet, si tu as été guignol toute ta vie, tu peux effectivement choisir de devenir dieu après… Mais ce sera le dieu des guignols !

Petitou : Et si par exemple, super Calife des califes, on a été guignol et qu’on veut malgré tout devenir dieu d’autre chose plus consistant comme qui dirait, est-ce malgré tout possible ?

Grand Tout : Bon, je trouve tes questions ennuyeuses à souhaits Ouroboros qui se sert de sa tête pour se mordre la queue, si vous souhaitez devenir autre chose que ce que vous êtes capable d’être par vos pensées, alors vous devrez retourner dans la caverne pour acquérir et éprouver vos nouvelles capacités, sur ce, le temps qui t’était imparti dans ton forfait est épuisé, je retourne dans mon ineffable ipséité !

Petitou : Falbalas, gesticulations rituelliques, et prosternations routinières en remerciement à toi inépuisable Lumière…

Bon, j’avais cru que mon astuce de choisir comme au super marché, ce que l’on peut devenir aurait pu marcher, mais j’avais oublié qu’il fallait aussi passer à la caisse et payer avec la seule monnaie d’à chacun selon ses mérites… Même pas grave, j’essaierais une prochaine fois, des fois qu’Il soit pas aussi vigilant…

L’est vraiment trop fort ce Grand Tout !

>>Par Claude Le Moal<<

mardi 6 octobre 2015

L'indifférence des grands, violence des petits


L'envers du décor. Quand les structures sont tellement figées que le dialogue social défendu par nos politiciens est justement rendu impossible. Cette employée interpelle les dirigeants car elle aimerait bien comprendre où sont passées les belles promesses qui lui ont été faites, elle aimerait comprendre pourquoi elle a accepté de patienter 4 ans d'endurer ce passage à vide sans voir son salaire bouger d'un iota tandis que l'inflation du coût de la vie, lui, augmente, serrant toujours un peu plus la corde au cou des plus démunis.

Face à elle, c'est le mépris des dirigeants qui ne sont "pas habilités", quel manque d'humanité, quel manque de compassion ! Évidemment le monsieur il trouverait ça beaucoup plus commode d'engager un psychologue d'entreprise qui rassurerait cette bonne dame et puis qui lui dirait que c'est pas si grave, hop un petit coup de prozac et c'est passé.


La communication dans une structure aussi figée est morte, et c'est là que l'on constate à quel point le salarié est considéré comme un esclave par le patronat. Face à un tel mépris et à une telle indifférence, il est compréhensible de recourir à la violence, parfois nécessaire pour rappeler à nos chers élites que si nous leurs avons octroyées des droits, ils ont aussi des devoirs et des comptes à rendre...

Source et vidéo.

mercredi 23 septembre 2015

Foncer dans le mur

Me voici de retour pour tenir ce blog.

Je souhaite reprendre ce blog plus modestement en partageant avec vous le fruit de mes petites cogitations sur l'état de notre belle planète bleue.

Le sujet qui me préoccupe ces derniers temps concerne l'état de délitement aggravé de notre société. Perso, et cela fait quand même un sacré bout de temps, je n'y crois plus. Entendons nous bien, je crois en la capacité de l'être humain à s'adapter, à changer, à évoluer pour le mieux, si toutefois il le désire. Mais je pense que la civilisation occidentale, en tant qu'entité, arrive à sa fin.

L'histoire nous prouve que toute civilisation naît, croît, atteint son apogée, puis périclite, comme cela a été le cas pour l’Égypte, les Mayas, les Incas, les Sumériens, et bien d'autres. Bon, c'est vrai que j'ai bien du mal à trouver l'apogée de notre civilisation actuelle, peut être l'époque des lumières, mais comparé à la puissance de rayonnement des anciennes sociétés antiques, j'ai bien l'impression que la notre est plutôt une plante malade et chétive, qui n'aura pas réussi à faire fleurir et rayonner ce qu'elle avait de meilleur.

Pris dans ces considérations, j'ai une pensée émue pour tous ces jeunes et moins jeunes qui ressentent, ou doivent ressentir, cette brisure, ce manque de vie, ce délitement de notre société. Personnellement, j'ai bien du mal à vouloir m'intégrer dans une société malade, paraît-il que c'est sain de ma part, mais en attendant ça ramène pas beaucoup de sous !

Blague à part, je sais pas vous mais les perspectives d'épanouissement et d'enrichissement spirituels de la société semblent être fermées, on pourrait plutôt dire qu'on régresse. Ah! mais non, je suis mauvaise langue, Canal+ voudrait ouvrir une nouvelle chaîne de téléachat et une chaîne de télévision pour chien devrait bientôt voir le jour, une indéniable avancée pour tous ceux qui voudraient offrir une laisse à leurs chiens. C'est toujours mieux de se faire promener avec classe par ce dernier non ?

Je fais mon cynique mais ce qui est le plus pathétique aujourd'hui, c'est qu'il y'a eu une étude de marché qui a confirmé, preuves et statistiques en tous genres à l'appui, que la création d'une chaîne pour chien devrait être rentable. Je me demande bien d'où ils ont prélevé leurs avis... J'imagine déjà la tête du questionnaire :
-Seriez vous pour ou contre des programmes pornographiques réservés à votre chien ?
-Pensez vous regardez avec votre chien "l'amour est dans le chenil" ?

Bref, je m'égare, un peu du sujet, ceci n'est qu'une petite illustration d'un phénomène bien plus complexe et plus vaste. Ce problème me semble concerner la capacité qu'a une civilisation à mouler un individu. Ce qui est en soi son rôle premier, mais il devient incroyablement toxique lorsque ce moule est un carcan, une prison de pensée. Car ils sont nombreux à croire encore en notre société, ceux qui se lèvent tous les matins, comme des automates, sacrifiant leurs intelligences, leurs créativités et leurs imaginations dans des taches répétitives et asservissantes au profit de quelques uns.

Ces personnes sont comme des automates, et seraient prêtes à faire n'importe quoi pour défendre leur médiocre mode de vie. Je crois que même si on mettait la vérité juste devant leurs nez, sur l'incohérence de leurs comportements, sur l'égoïsme de nos sociétés, sur le néocolonialisme et toutes ces guerres qu'on mène pour maintenir l'Ogre en place, il nierait tout simplement, adoptant le comportement de l'autruche... Ils ne sont que les petits fourmis ouvrières d'une reine despotique, tyrannique, particulièrement violente et vorace. M'enfin bon, une bonne dose de série, d'alcool le week end, et puis ça devrait passer, elle est pas si pire note vieille reine hein ?

La chute, c'est pas le plus dur...

mardi 12 mai 2015

De l'importance du Discernement.


Aujourd'hui où la spiritualité au sens large se démocratise, on entend de plus en plus parler de lâcher prise, d'acceptation, de retour vers Soi et son centre Divin. On entend dire qu’il faut dépasser la dualité et retrouver l’unité.

Ces pensées émanent en grande partie de la philosophie New Age post 68. 

En soi, il me semble que c’est plutôt une bonne chose que de s'intéresser à la dimension spirituelle de l'homme, et l'on devrait à priori s'en réjouir, seulement je remarque aussi que cette vulgarisation, de très mauvaise qualité parfois, des Enseignements occultes et hermétiques ( provenant de l'Égypte, de l'Hindouisme, du Bouddhisme, du Christianisme originel etc…), porte en son sein, des graines qui, si elles trouvent un terreau fertile pour se développer dans une Conscience qui y adhère, peuvent être dangereuses. 

Je constate, grâce à de nombreux échanges avec des connaissances qui se disent être chercheurs dans le domaine spirituel, un écueil qui me semble être contenu dans cette citation de Charles Baudelaire : « Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existait pas. »

La pensée véhiculée par le New Age et les "nouvelles spiritualités" voudrait nous faire croire que discerner le "Bien" du "Mal", ce qui est harmonieux de ce qui ne l'est pas, ce qui est juste de ce qui l'est moins, ne serait pas une bonne chose puisque nous resterions figés dans la dualité. Les adeptes de cette philosophie, ne se rendent apparemment pas compte qu'en disant qu'il n'est pas bon de juger, ils font justement le contraire de ce qu’ils affirment : juger.

Discerner me paraît pourtant être de la toute première importance pour une Conscience ayant fait le choix de l’évolution. Celle qui passe par la libération de ses conditionnements routiniers, de l’influence des autres, y compris celle de sa famille et de son entourage, de la pression sociétale, des carcans culturels, cultuels et traditionnels, de ses propres peurs, vices et limitations. Ce travail de remise à plat des différents « objets/pensées » que l’on décide ou non d’associer à soi (identification libre) dépend entièrement de la capacité de discernement de celui qui entend se lancer dans cette voie. Les Anciens disaient « séparer le subtil de l’épais », la sagesse populaire l’a assimilé en leur faisant écho « séparer le bon grain de l’ivraie. »

Si la spiritualité se résumait à tout accepter dans une mer uniforme où toutes les choses avaient une même valeur, il y a longtemps que nos parents et tous ceux qui les précédent auraient été des éveillés. Pourtant, force est de constater que ce n’est pas le cas, et il me semble vain de détailler toute la misère du monde afin d’appuyer cet argument. Les éveillés restent minoritaires, et il est probablement pertinent de se demander pourquoi...

Afin de continuer, rappelons quelques règles de bons sens :
Une pensée ne gagne pas en justesse parce qu’un grand nombre de Consciences y adhèrent. Si un individu pense qu’il peut vaincre la gravité en agitant ses bras de façon frénétique, cette pensée ne deviendra pas plus pertinente ni juste parce qu’un groupe de mille autre personnes se joint à lui dans cette quête stérile. Ils peuvent toutefois se rassurer entre eux et pourront se moquer de la personne, seule et un peu plus éveillée, qui ne cesse doucement de leur répéter que cela ne sert à rien. Ce qui nous fait dire que ce qui caractérise la justesse d’une pensée est sa pertinence et sa cohérence, en fonction des lois de causes à effets qui sont ici à prendre au sens large du terme (plan physique et intellectuel/émotionnel). Pour qu’une pensée soit juste, la qualité doit primer sur la quantité, d’où l’importance de savoir bien faire la différence entre l’une, et l’autre. Gourmet et gourmand ne sont pas des synonymes.

Nous pouvons constater ce phénomène en musique. Si certaines musiques sont si poignantes c’est parce que les musiciens jouent au service de la Musique et dépasse le cadre de leur propre personnalité. D’ailleurs, nous disons que certains musiciens, tout virtuoses qu’ils puissent être, parlent trop, sous entendu qu’ils sont parfois plus dans la démonstration de leur talent (service à soi) plutôt que dans la mise en service de leur talent, au profit du groupe, de l’ensemble.
Voici, il me semble, ce qui fera la différence entre un bon musicien, et un mauvais musicien, aussi technique et talentueux soit-il.

Il y a donc des pensées qui divisent (service à soi) et d’autres qui rassemblent (service au groupe), nous pouvons, sans prendre trop de risque, dire que celles qui divisent sont de moindre qualité que celles qui rassemblent qui, elles, sont de meilleure qualité. De ceci découle logiquement qu’une pensée juste englobe la pensée la moins juste, à la manière des poupées russes, en effet, servir le groupe sert tous les individus qui le composent, ce qui n’est pas vrai pour celui qui cherche à se servir avant tout.

Pour en revenir à ces nouvelles philosophies, qui entendent donc unir le grand Tout sans discernement, c’est là faire une grave erreur et se couper d’une marge de progression infinie, celle de la perfectibilité de notre Conscience. En effet, ce discernement est aussi, et surtout, à appliquer envers soi, ses propres pensées, ses propres paroles et ses propres agissements. « Connais toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux » était l’axiome gravé sur le fronton du temple de Delphes. Ceci permet justement de se rendre perfectible dans un monde où tout nous prouve que les choses sont relatives et non absolues. À moins de se prendre pour la Source de toutes choses elle même, nous devons nécessairement nous prendre comme point de départ afin de débuter le cheminement spirituel et remarquer alors que celui-ci va du relatif vers l’absolu. Le monde relatif et ses contrastes sont donc sérieusement à prendre en compte.

Le principe de perfectibilité de la Conscience est la raison pour laquelle les Sages de tous temps ont parlé du développement des vertus, des valeurs morales et de l’éthique. C’est donc que ce qui caractérise une pensée juste, d’une pensée moins juste, est sa capacité à servir l’utilité commune, à être UNIVERSELLE. M’est avis que c’est lorsque l’on choisit en toute conscience la voie de la justesse, qui est universalité, que nous nous rapprochons de notre vrai Centre Divin, et non en rejetant en bloc les notions de justice et d’injustice.

Perfectionner sa Conscience implique un véritable sacrifice, car il est facile de succomber aux sirènes de la normalité ambiante et des habitudes de pensées routinières. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Ulysse a dû s’attacher au mât de son bateau. Il connaissait trop bien la force des habitudes et a dû s’aider lui même dans sa volonté de ne pas y succomber pour parvenir au terme de sa quête.

Ne plus discerner revient donc à délaisser ce travail de perfectionnement de la Conscience. L’huile et l’eau ont beau former un ensemble uni par le verre qui les contient, ils n’en reste pas moins fondamentalement séparé de par leur nature. Tout comme l’Esprit et la matière qui ont des différences de densité qu’il faut apprendre à re-connaître afin de se re-tourner volontairement vers l’Esprit, le seul permettant la manifestation de la matière, la réciproque n’étant pas vrai.

Pour reprendre notre citation de Charles Baudelaire, « le diable existe », et « il se cache dans les détails » rajoute la sagesse populaire. Plus le discernement s’affine, et devient subtil, et plus la Conscience progresse et développe des Connaissances permettant son évolution. C’est une voie difficile, âpre et rugueuse, qui demande nombre d’effort et qui est à l’inverse de se laisser aller ou de lâcher prise tel que bon nombre de pseudos chercheurs l’imaginent et qui risquent, je pense, de dévaler la pente et de se rendre à l’opposé de là où ils pensaient se rendre initialement.

dimanche 8 mars 2015

Partir en quête d'universalité

Ne pas se préoccuper des Principes Universels qui régissent la Vie, que l'on retrouve dans chacune de ses manifestations, à des proportions différentes, c'est indéniablement se couper des forces qui ont fait la renommée des plus grands hommes et femmes, celle de l'inspiration, de l'intuition, mais aussi, de la joie et de la sérénité que procure la compréhension et la connaissance.

Le point commun de toutes les grandes Consciences qui ont cheminé sur cette terre est leur volonté de chercher au delà des apparences, ce qui est caché au plus grand nombre.

"Fuis l'étude qui donne naissance à une oeuvre appelée à mourir en même temps que son ouvrier."

"Le peintre doit tendre à l'universalité."

"Ce qui fait la noblesse d’une chose, c’est son éternité."

"La science de la peinture est tellement divine qu'elle transforme l'esprit du peintre en une espèce d'esprit de Dieu."

Leonard de Vinci

"J'affirme que le sentiment religieux cosmique est le motif le plus puissant et le plus noble de la recherche scientifique."

"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."

"Dieu ne joue pas aux dés dans l'Univers".

Albert Einstein

"Mon cerveau n’est qu’un récepteur, dans l’Univers il y a un cœur duquel on obtient la connaissance, la force et l’inspiration. Je n’ai pas pénétré dans les secrets de ce cœur, mais je sais qu’il existe."
Nikola Tesla

"Dieu est la vraie mesure de toute chose".
Platon

Et tant d'autres...

lundi 2 mars 2015

Système immunitaire

Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et inversement. 

Nous pouvons considérer notre société comme un grand corps. Les mêmes principes agissant dans le corps humain s'appliqueraient à ce grand corps social. 

Ainsi, on retrouverait, à des proportions différentes, une forme de système immunitaire. Celui-ci, lorsqu'il est sain, aurait pour rôle d'écarter les pensées injustes et sclérosantes et d'intégrer les pensées justes et dynamisantes, tout en sachant discerner l'individu, de la pensée qu'il propage. Ceci permettant de maintenir la bonne santé du corps social.

Lorsque le système immunitaire est défaillant, il attaque avec la même force les pensées justes et les pensées injustes, le pire étant lorsqu'il laisse prospérer les idées injustes et chasse les pensées justes, l'inverse de son rôle initiale. Ceci est le propre des maladies auto-immune. Nous pourrions alors dire que le système immunitaire n'est plus à même d'opérer un juste discernement, ce qui ne lui permet pas de remplir son rôle.

Les moqueries, sarcasmes, défiances et mises à l'écart que subiraient ceux qui propagent les idées justes et dynamisantes sont une des formes de manifestations de ce système immunitaire défaillant. 

Par exemple: Ceux qui propagent des idées de consommation responsable sont régulièrement moqués par leur pairs.

lundi 9 février 2015

La réincarnation


-Il y a énormément de religions et de philosophie de par le monde qui ont adhéré au dogme de la réincarnation. Certains sages tibétains, par exemple, annonçaient leur réincarnation future et lorsque les moines du temple où ils terminaient leur vie, pensaient avoir trouvé la jeune réincarnation du maitre, il lui présentait, à l'âge d'environ deux ou trois ans, divers objets dont certains avaient appartenu à son ancienne vie. C'est ainsi que fut reconnu le Dalaï Lama.

La réincarnation était validé lorsque l'enfant choisissait systématiquement les bons objets, ceux de son ancienne vie.

Pythagore, ce grand érudit et sage à qui l'on doit tant, avait affirmé à ses disciples qu'il avait obtenu une faveur des Dieux, celle de se souvenir de chaque vie qu'il avait traversé.

Il faut savoir que la mythologie de nos anciens impliquait la croyance en la réincarnation et avant chaque renaissance, l'âme était plongée dans l'un des trois fleuves des enfers, le fleuve de Léthé, ce qui faisait oublier à l'âme, les souvenirs de son ancienne vie. Ceci était nécessaire afin de ne pas trop souffrir de ses anciennes incarnations, surtout si elles avaient été malheureuse.

Un des buts du développement spirituel était donc d'établir un contact suffisamment fort avec son âme, en quittant l'identification à son enveloppe actuelle, afin de pouvoir se souvenir de ses réincarnations. Nous trouvons des points de convergences avec l'hindouisme le bouddhisme mais aussi le jaïnisme, le sikhisme, le zoroastrisme, etc... Cette croyance était aussi partagée par les égyptiens.

La réincarnation implique ce que l'on appelle le karma, d'autre le destin et d'autre encore la nécessité. Il est d'ailleurs dit par les sages: ce que tu as fait en bien ou en mal dans cette vie te sera renvoyé dans la prochaine vie, de la même manière que l'enfance conditionne l'adulte, l'adulte conditionnera l'enfance futur.
La réincarnation implique une responsabilité individuelle qui dépasse le cadre illusoire de cette simple vie. Elle implique un cheminement de réflexion où le hasard et les coïncidences n'ont pas leur place.

Beaucoup de personnes ont du mal avec le principe de réincarnation car ils pensent que cela peut signifier que les pauvres et ceux qui mènent une vie de désolation seraient en quelque sorte puni pour une faute dont ils ne se souviendraient pas, on pourrait penser à de la cruauté. À cela, les anciens répondent Dura Lex Sed Lex, ce qui veut dire: dur est la loi, mais c'est la loi. On récolte invariablement ce que l'on sème. Là où nous pouvons nous rassurer c'est que celui qui est béni en cette vie doit impérativement fructifier les fruits de son labeur sinon il chutera d'autant plus haut qu'il l'était, on demande moins à celui qui a moins et plus à celui qui a plus.

Nous n'avons pas l'habitude de penser en ces termes, pourtant c'est ainsi, il me semble, que s'exprime la justice Divine qui fait son oeuvre dans une perspective de temps bien supérieur à celle d'une simple et courte vie humaine.

Cette croyance responsabilise l'individu, lui rappelle à l'éternité de son âme, et lui permet d'éviter l'écueil de la peur de la mort, elle permet de comprendre les différences de caractère au sein d'une même famille, certaines reminiscence que nous avions quand nous étions jeune ainsi que certaines de nos aspirations, talents innés, acquis antérieur, etc.

Cette croyance est non seulement utile, mais elle est aussi raisonnable, car si rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme, alors nous avons tous amorcé un pèlerinage qui a commencé depuis la nuit des temps.

jeudi 5 février 2015

Justesse, Vertus et convictions.



Ce qui fait la particularité de chacun, c'est la justesse et les Vertus qui fondent ses convictions les plus intimes.