lundi 9 février 2015

La réincarnation


-Il y a énormément de religions et de philosophie de par le monde qui ont adhéré au dogme de la réincarnation. Certains sages tibétains, par exemple, annonçaient leur réincarnation future et lorsque les moines du temple où ils terminaient leur vie, pensaient avoir trouvé la jeune réincarnation du maitre, il lui présentait, à l'âge d'environ deux ou trois ans, divers objets dont certains avaient appartenu à son ancienne vie. C'est ainsi que fut reconnu le Dalaï Lama.

La réincarnation était validé lorsque l'enfant choisissait systématiquement les bons objets, ceux de son ancienne vie.

Pythagore, ce grand érudit et sage à qui l'on doit tant, avait affirmé à ses disciples qu'il avait obtenu une faveur des Dieux, celle de se souvenir de chaque vie qu'il avait traversé.

Il faut savoir que la mythologie de nos anciens impliquait la croyance en la réincarnation et avant chaque renaissance, l'âme était plongée dans l'un des trois fleuves des enfers, le fleuve de Léthé, ce qui faisait oublier à l'âme, les souvenirs de son ancienne vie. Ceci était nécessaire afin de ne pas trop souffrir de ses anciennes incarnations, surtout si elles avaient été malheureuse.

Un des buts du développement spirituel était donc d'établir un contact suffisamment fort avec son âme, en quittant l'identification à son enveloppe actuelle, afin de pouvoir se souvenir de ses réincarnations. Nous trouvons des points de convergences avec l'hindouisme le bouddhisme mais aussi le jaïnisme, le sikhisme, le zoroastrisme, etc... Cette croyance était aussi partagée par les égyptiens.

La réincarnation implique ce que l'on appelle le karma, d'autre le destin et d'autre encore la nécessité. Il est d'ailleurs dit par les sages: ce que tu as fait en bien ou en mal dans cette vie te sera renvoyé dans la prochaine vie, de la même manière que l'enfance conditionne l'adulte, l'adulte conditionnera l'enfance futur.
La réincarnation implique une responsabilité individuelle qui dépasse le cadre illusoire de cette simple vie. Elle implique un cheminement de réflexion où le hasard et les coïncidences n'ont pas leur place.

Beaucoup de personnes ont du mal avec le principe de réincarnation car ils pensent que cela peut signifier que les pauvres et ceux qui mènent une vie de désolation seraient en quelque sorte puni pour une faute dont ils ne se souviendraient pas, on pourrait penser à de la cruauté. À cela, les anciens répondent Dura Lex Sed Lex, ce qui veut dire: dur est la loi, mais c'est la loi. On récolte invariablement ce que l'on sème. Là où nous pouvons nous rassurer c'est que celui qui est béni en cette vie doit impérativement fructifier les fruits de son labeur sinon il chutera d'autant plus haut qu'il l'était, on demande moins à celui qui a moins et plus à celui qui a plus.

Nous n'avons pas l'habitude de penser en ces termes, pourtant c'est ainsi, il me semble, que s'exprime la justice Divine qui fait son oeuvre dans une perspective de temps bien supérieur à celle d'une simple et courte vie humaine.

Cette croyance responsabilise l'individu, lui rappelle à l'éternité de son âme, et lui permet d'éviter l'écueil de la peur de la mort, elle permet de comprendre les différences de caractère au sein d'une même famille, certaines reminiscence que nous avions quand nous étions jeune ainsi que certaines de nos aspirations, talents innés, acquis antérieur, etc.

Cette croyance est non seulement utile, mais elle est aussi raisonnable, car si rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme, alors nous avons tous amorcé un pèlerinage qui a commencé depuis la nuit des temps.

jeudi 5 février 2015

Justesse, Vertus et convictions.



Ce qui fait la particularité de chacun, c'est la justesse et les Vertus qui fondent ses convictions les plus intimes.