samedi 29 novembre 2014

l'Équilibre règne sur le déséquilibre


Équilibre et déséquilibre sont deux notions qui se complètent, l’une n’existerait pas sans l’autre. 

C’est par l’analogie de ces deux pôles que l’équilibriste parvient à user de la force générée par cette opposition. 

L’Équilibre se nourrit du déséquilibre, le déséquilibre est au service de l’équilibre. 

Car, et c’est là la preuve formelle de l’existence d’un Ordre Divin, le Cosmos renouvelle le miracle de son existence perpétuellement. On y trouve des Lois (physiques et métaphysiques), un ordre et des cycles qui forment un tout cohérent. 

L’Équilibre, par décret Divin, a été choisit pour régner en maître sur le déséquilibre qui n'est que temporaire.

dimanche 23 novembre 2014

Évoluer


Pour gravir une marche, il faut quitter la plus basse pour venir se poser sur celle qui est au dessus de notre pied d'appui.


Analogiquement, pour évoluer, il faut qu'une chose cesse pour accéder à une nouvelle. Celui qui chemine, doit être prêt à lâcher toutes ses limitations, ses préjugés, ses peurs et ses émotions sclérosantes. L'homme a appris à s'accrocher à ses illusions, plutôt qu'à la vérité.

Pourtant, il doit être prêt, à chaque instant, à transcender le moment, ou pour être plus précis, la conscience qu'il a du moment. Adapter le moment à la vérité, plutôt qu'adapter la vérité au moment. 

Oui, le langage spirituel (analogique) est un langage abstrait, difficile et peu compréhensible. C'est parce que nos points de références sont dans l'intellect, parce que nos références sociales et cultuelles placent nos intérêts dans la quête de la richesse temporelle, et non celle qui est intemporelle et qui se retrouvent dans les vertus de l'âme. L'intellect a son rôle à jouer, mais il lui faut se mettre au service de la Foi. 

Pas une Foi aveugle, mais une Foi raisonnable. La raison, seule et livrée à elle même, est une ruine de l'âme, qu'il suffise à chacun pour s'en convaincre, d'observer à quoi en est rendu l'humanité par l'utilisation de sa petite raison sans perspective. L'homme dans sa logique étrange est prêt à déshonorer le travail de ses ancêtres tout en laissant la terre qui l'a vu naître en un état déplorable pour ses enfants.

Ceci pour dire, que pour changer, évoluer, il faut garder le cap sur l'étoile de son esprit, ne pas en dévier. Avec Persévérance à nos côtés, nous sommes assurés de nous forger un chemin qui nous mènera à l'avenir choisit par nos pensées les plus intimes. 

Certains ont pour ambitions d'être heureux dans cette vie, et d'autres, de reconquérir l'éternité d'où leurs âmes sont issues à travers la pratique de la Sagesse. Et vous ?

jeudi 13 novembre 2014

La Puissance de l'Identification


La puissance de l'identification est indéniable et, en un sens, magique...

Qu'il suffise à voir comme l'on peut être absorbé par un livre ou par un film jusqu'à ressentir les émotions du ou des protagonistes. Si l'on y réfléchit bien, ce support a provoqué chez nous une émotion qui est autant intellectuelle, que physique. 

N'est ce pas cela la magie ? Avoir le pouvoir d'influer sur soi ou les autres de manières que l'on penserait de prime abord indirectes ?

Il est un axiome égyptien contenu dans les Tablettes de Thoth qui dit que "l'homme ne devient que ce qu'il pense." Afin de bien saisir la puissance de cet axiome, il faut comprendre que chaque actions, émotions ou réflexions a d'abord été une pensée. De la même manière, lorsqu'une personne est en colère, parce qu'elle tombe dans un embouteillage par exemple, ce qui différencie la personne calme de la personne colérique est simplement l'identification à l'énergie-pensée qu'est la colère.

C'est pourquoi l'on devrait apprendre dans un premier temps à prendre de la distance envers les émotions qui nous traversent, afin d'avoir le choix de s'identifier ou non à cette émotion. Bien souvent, les personnes subissent l'émotion plutôt qu'ils ne la choisissent volontairement.

Tout cela provient du pouvoir de l'identification.

C'est aussi ce qui permet aux grand sages de dire qu'ils ne sont plus identifiés à leur enveloppe corporelle, mais à leur âme ou au principe Divin. Ils ont dépassé leur identification à la forme, pour s'identifier au sans forme, à l'esprit.

Il y a plusieurs étapes afin de développer le pouvoir de l'identification, premièrement il faut accuser réception d'une pensée, prenons par exemple: "l'homme ne devient que ce qu'il pense". Si cette phrase vous est compréhensible et vous paraît intellectuellement juste, elle est acceptée par votre conscience. 

On peut passer à la seconde étape, qui est la mise en pratique volontaire. Il faut pouvoir jauger de la véracité de cette phrase par soi-même en multipliant les expériences directes venant confirmer celle-ci. Ainsi, savoir que "l'homme ne devient que ce qu'il pense", deviendra une connaissance intérieure et donc, une partie de vous... 

Ensuite, vous devrez pratiquer ce qu'implique cette phrase dans toutes les plus petites occasions qui se présenteront à vous. Vous deviendrez alors un représentant actif de cette vérité, un exemple en somme. C'est à ce moment que la connaissance intérieure s'approfondit, s'épanouit, jusqu'à devenir sagesse.

Si vous comprenez bien ce principe, vous pourrez saisir que si l'homme est capable de se constituer un corpus de pensée tendant vers l'intemporel et l'universel et de s'y identifier avec rigueur et rectitude, alors il devient lui même ces qualités et attributs. Mais cela suppose, et il faut insister là dessus, de dépasser la simple compréhension intellectuelle et de vivre en conformité avec ces vérités et par voie de conséquence, de les rayonner pour les autres. Cela suppose d'adhérer aux pensées que l'on se choisit et de reconquérir sa liberté par l'exercice de sa volonté. Ceci est impossible pour les personnes qui sont totalement identifiées à la normalité illusoire ambiante. 

Il faut avoir la foi puissante que cela est possible et que celle ci repose sur la raison venant confirmer par l'expérience l'intuition qu'a eu la foi.

Il est clair, que l'on ne peut pas transcender toutes nos limitations d'un coup d'un seul. Cela se fait progressivement et à force de rigueur et de travail. Confucius disait: "Au tir à l'arc, qu'importe la cible, seul compte la rectitude du geste". Ce qui signifie qu'il ne faut pas se fixer un but, de toute manière égotique, mais vivre en conformité avec nos convictions et ce à quoi l'on souhaite adhérer et s'identifier. Il faut donc les appliquer avec rigueur et rectitude du geste, en avançant pas à pas, ce qui permettra de soulever les voiles de nos illusions les uns après les autres.

dimanche 9 novembre 2014

Maitrise et connaissance


L'énergie précède la pensée. 

La connaissance de soi passe par le contrôle de ses pensées, ce qui revient à maitriser l'énergie. 

La base de cette maitrise est de comprendre que l'on observe la forme d'une pensée, (sensation, émotion, réflexion etc...) mais que nous ne sommes pas cette pensée. 

Si l'on souhaite étendre sa conscience, il faut donc accorder toute son attention, à ce qui n'a pas de forme, l'énergie, plutôt qu'à son apparence, la pensée-forme. 

Cela ne peut s'effectuer que dans le cadre d'un volontaire effort constant, afin de ne plus s'identifier aux éphémères apparences, mais à l'énergie, qui a la particularité d'être éternelle.


"Le tao est vide 
Jamais l'usage ne le remplit. 
Gouffre sans fond 
Il est l'origine
De la multitude des êtres et des choses.

Il émousse ce qui tranche 
Démêle les noeuds. 
Discerne dans la lumière 
Assemble ce qui, poussière, se disperse.

D'une profondeur invisible 
Il est là 
Enfant de l'inconnu 
Ancêtre des dieux."

Lao Tseu

dimanche 2 novembre 2014

La Foi et le doute



Chaque moment de doute, renferme potentiellement les graines d'une révélation. 

Ne pas dévier du cap que l'on s'est fixé, luttant avec abnégation contre les vents émotionnels générés par le doute, permet d'activer et de vitaliser les graines contenues dans celui-ci, permettant ainsi à la fleur de la révélation de s'épanouir. 

La magie de l’opération, faisant passer de la graine à la fleur, sera révélée à la conscience qui est restée attentive d’un bout à l’autre des différentes opérations de transformation.