mardi 6 octobre 2015

L'indifférence des grands, violence des petits


L'envers du décor. Quand les structures sont tellement figées que le dialogue social défendu par nos politiciens est justement rendu impossible. Cette employée interpelle les dirigeants car elle aimerait bien comprendre où sont passées les belles promesses qui lui ont été faites, elle aimerait comprendre pourquoi elle a accepté de patienter 4 ans d'endurer ce passage à vide sans voir son salaire bouger d'un iota tandis que l'inflation du coût de la vie, lui, augmente, serrant toujours un peu plus la corde au cou des plus démunis.

Face à elle, c'est le mépris des dirigeants qui ne sont "pas habilités", quel manque d'humanité, quel manque de compassion ! Évidemment le monsieur il trouverait ça beaucoup plus commode d'engager un psychologue d'entreprise qui rassurerait cette bonne dame et puis qui lui dirait que c'est pas si grave, hop un petit coup de prozac et c'est passé.


La communication dans une structure aussi figée est morte, et c'est là que l'on constate à quel point le salarié est considéré comme un esclave par le patronat. Face à un tel mépris et à une telle indifférence, il est compréhensible de recourir à la violence, parfois nécessaire pour rappeler à nos chers élites que si nous leurs avons octroyées des droits, ils ont aussi des devoirs et des comptes à rendre...

Source et vidéo.

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